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Les dons de bienfaisance ne sont qu’un début: pourquoi la générosité a besoin d’une stratégie

Dernière mise à jour : 1 déc.

Par Monette Malewski





Les dons de bienfaisance, même s’ils sont bien intentionnés, peuvent parfois sembler être un geste passager. Un chèque rédigé ici, un lien de don cliqué là, un sentiment de chaleur et de satisfaction. Mais est-ce suffisant? La générosité qui ne dure que quelques instants peut-elle vraiment refléter vos valeurs, votre objectif, votre potentiel?


Pour moi, donner, c’est façonner une vie. Il s’agit de créer une stratégie, un système de générosité qui n’est pas lié à l’impulsion mais à l’identité. Une stratégie de don de bienfaisance garantit que donner n’est pas quelque chose que l’on fait une fois, mais quelque chose que l’on devient. Il s’agit de décider comment vos ressources, qu’elles soient financières, créatives ou sous forme de temps, contribueront à quelque chose de durable. Il s’agit de créer un cadre qui vous permette de donner encore et encore sans compromettre votre sécurité financière ou vos projets d’avenir.


Lorsque vous abordez le don de manière stratégique, il ne s’agit plus d’un don unique à une seule cause. Cela devient un mode de vie, un reflet constant de ce à quoi vous accordez le plus de valeur. C’est la différence entre dire: «J’ai déjà fait un don à une œuvre de bienfaisance» et dire: «Donner, c’est ce qui me définit».


Et qu’est-ce qui est le plus remarquable? Ce changement n’est pas lié à la richesse. Tout ce dont vous avez besoin, c’est du cœur et de l’intention.



Les dons de bienfaisance ne sont pas réservés aux riches


Les statistiques dressent un tableau inquiétant: les dons de bienfaisance sont en baisse au Canada. En 2022, moins de cinq millions de Canadiens, soit seulement 17,1% des contribuables, ont fait des dons, selon Statistique Canada. Ce chiffre représente une baisse de 0,3% par rapport à l’année précédente, malgré une augmentation de 3% du nombre total de contribuables.


Pourquoi les gens contribuent-ils de moins en moins, surtout à mesure que les revenus augmentent? La hausse du coût de la vie pourrait expliquer en partie ce phénomène. Mais une idée fausse plus profonde plane: la philanthropie est réservée aux riches. Seuls ceux qui ont de la fortune peuvent faire une différence significative. Mais voici la vérité: la philanthropie n’est pas une question de richesse, mais d’intention. C’est un acte de responsabilité, un choix de façonner le monde d’une manière qui reflète vos valeurs, quelle que soit la taille de votre compte en banque.


Ayant grandi dans une famille juive de classe moyenne, nous ne considérions pas le don comme une chose facultative. Nous ne le considérions pas non plus comme de la charité, un mot qui peut parfois paraître condescendant et distant. Il s’agissait plutôt de tzedek: un mot hébreu qui signifie justice, équité et équilibre. Donner ne signifiait pas faire preuve de gentillesse, mais remplir une obligation de réparer le monde, de prendre la responsabilité de faire les choses bien, pour les autres et pour nous-mêmes.


Quand j’étais enfant à Montréal, la justice n’était pas un concept abstrait. Elle était bien vivante à la maison. Ma mère tricotait des écharpes et des mitaines pour aider les gens à supporter nos hivers froids. À 14 ans, inspirée par son exemple, je prenais l’autobus pour traverser la ville pendant 30 minutes et me rendre dans une organisation bénévole. Mon travail? Aider à préparer des paniers de produits de première nécessité pour les livrer aux ménages locaux. Il ne s’agissait pas de faire de grands gestes, mais de se montrer présent, de faire ce que je pouvais avec ce que j’avais. C’est ainsi que j’ai appris le véritable sens de la philanthropie: non pas comme un privilège réservé aux riches, mais comme une responsabilité essentielle de quiconque a la capacité de donner.


 

Vous ne pouvez pas garder chaque centime que vous gagnez


À un moment donné, nous devons tous accepter une dure vérité concernant notre richesse: nous ne pouvons pas la garder en entier. Une partie de l’argent que nous avons gagné, épargné et valorisé au prix de tant d’efforts doit être utilisé quelque part. Et la décision vous appartient: financera-t-il l’ARC, soutiendra-t-il votre famille ou financera-t-il quelque chose de transformateur, une cause qui reflète vos valeurs les plus profondes? À vous de choisir.


● L’ARC. Bien que les impôts jouent un rôle important dans la société et que tout le monde doive en payer, beaucoup préfèrent que leur argent serve à créer des bourses d’études, à renforcer la sécurité familiale ou à résoudre des problèmes de société.

● Votre famille. Assurer l’avenir de votre famille est une évidence pour la plupart. Mais comment équilibrer cela avec l’envie d’avoir un impact au-delà de votre foyer?

● La bienfaisance. C’est là que réside le sens. C’est plus qu’une réflexion après coup: c’est l’occasion de réorienter votre richesse vers quelque chose de durable, quelque chose de transformateur.


Combien voulez-vous mettre dans chaque panier? C’est la question que je pose à mes clients, et lorsqu’ils prennent le temps d’y réfléchir, ils ont une idée claire de la situation. La famille est généralement le premier choix, mais la plupart veulent réduire leurs impôts tout en augmentant leur empreinte de bienfaisance.


C’est là que l’assurance vie prend tout son sens.

 


Le rôle de l’assurance-vie dans les dons de bienfaisance


Les dons de bienfaisance ne se limitent pas à de l’argent liquide ou à un transfert d’actifs. C’est bien plus que cela. Saviez-vous qu’une police d’assurance-vie, quelque chose qui dort tranquillement dans votre portefeuille financier, peut devenir un don qui change la donne? Non seulement pour la cause que vous avez choisie, mais aussi pour votre famille et vos projets financiers.


Pourquoi l’assurance-vie est-elle si efficace pour les dons de bienfaisance?

Décomposons-le:


1. Compenser les impôts avec un objectif précisLes versements d’assurance-vie sont entièrement libres d’impôt au Canada. Qu’est-ce que cela signifie? C’est simple: ces fonds peuvent couvrir les droits de succession, ce qui permet à votre famille de ne pas avoir à gérer des problèmes financiers. Mais ce n’est qu’un début. En utilisant l’assurance-vie de manière stratégique, vous pouvez libérer d’autres actifs pour des dons de bienfaisance.

2. Préserver le patrimoine familial tout en donnant généreusement

Vous n’avez pas à choisir entre la famille et la bienfaisance. Il ne s’agit pas d’une situation de l’un ou l’autre. Vous pouvez en fait faire don d’actifs importants à une cause tout en utilisant simultanément une police d’assurance-vie pour remplacer leur valeur pour vos héritiers. Ou vice versa: faire don de la police elle-même à une œuvre de bienfaisance et laisser d’autres ressources à vos proches.

3. Amplifiez votre impact sans vous ruiner

De modestes primes mensuelles peuvent se transformer en un don substantiel. À six chiffres. À sept chiffres. Les polices qui arrivent à échéance longtemps après le paiement de vos primes multiplient votre générosité de manière exponentielle. Un petit engagement aujourd’hui crée un héritage massif plus tard.


L’un de mes clients, propriétaire d’entreprise, avait une fortune considérable investie dans des actions privilégiées. Il voulait faire don de 1,5 million de dollars à une fondation communautaire, mais ne voulait pas réduire l’héritage de sa famille. La solution? Nous avons utilisé une assurance-vie pour racheter les actions après son décès. L’organisme de bienfaisance a reçu la valeur totale des actions, sa famille a été protégée financièrement et son héritage est devenu un témoignage vivant de ses valeurs. Aujourd’hui, ses enfants supervisent les distributions de bienfaisance annuelles, et l’esprit de générosité est également ancré dans leur vie.



Devenez le moteur du changement


J’ai vu des clients, les yeux écarquillés et stupéfaits, se rendre compte que l’assurance-vie peut libérer une générosité dont ils n’avaient même pas conscience. Et le plus important: ils n’ont pas besoin d’attendre l’acte final pour voir leur impact. Grâce à des dons structurés, ils peuvent être des participants actifs et voir leur générosité s’épanouir en temps réel.


Vous n’avez pas besoin de millions. Vous n’avez pas besoin d’être parfait. Vous n’avez pas besoin de toutes les réponses. Vous devez juste commencer. Qu’il s’agisse de repenser votre assurance-vie, de conseiller quelqu’un ou simplement de vous présenter comme bénévole, chaque geste compte.


En donnant, vous ne façonnez pas seulement le monde, vous vous remodelez vous-même. La générosité planifiée vous change. Alors pourquoi attendre? Votre parcours vers l’impact, votre parcours pour devenir la meilleure version de vous-même, commencez dès maintenant.



Monette Malewski est la présidente et directrice générale du Groupe M Bacal. Elle allie son sens aigu des affaires à une volonté sincère d’inspirer le changement, en défendant la générosité et en créant des héritages qui se répercutent sur les familles, les communautés et les causes globales.

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